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Thérapeutes en Exercice. S'affranchir des idées restrictives


Fabienne KUENZLI, pour la Revue Hypnose & Thérapies Brèves N°31


Thérapeutes en Exercice. S'affranchir des idées restrictives
Un exercice à appliquer en supervision de groupe ou avec des professionnels de l’aide en proie à des difficultés. Pour élargir nos possibilités d’être utiles.

La critique postmoderne a tenté de nous rendre sensibles à l’influence des idées sur nos pratiques. Jacques Derrida, en parlant de « pratiques déconstructives », nous engage constamment à prendre une position réflexive pour observer l’effet de certaines idées sur nos pratiques. Depuis 1994, j’ai utilisé la notion d’idées restrictives dans ma pratique et mes enseignements, sans la formaliser, pour décrire comment et en quoi certaines idées pourraient influencer nos pratiques. C’est aujourd’hui chose faite et voilà baptisées les nouvelles idées restrictives et leur ribambelle d’influence.

Nous appelons « idées restrictives » des idées que nous avons tous reçues, parfois malgré nous, et qui limitent notre relation au monde. Ces idées ont été activement induites et construites par la famille, l’enseignement explicite ou implicite, la société ou la culture ou les sous-systèmes dans lesquels nous vivons. Certaines de ces idées proviennent de la manière dont vous-mêmes avez vécu votre propre expérience. Ces idées sont restrictives parce qu’elles contraignent, diminuent le champ des possibilités ; elles nous invitent à fonctionner sur « pilote automatique » plutôt que de prendre en compte la réalité en constante transformation et l’unicité de la situation et des personnes qui nous consultent. Les idées restrictives laissent nos pratiques peu créatives, les entourant d’un parfum d’inertie. Elles créent des espaces saturés laissant des autoroutes pour les labellisations, les idées peu productives, peu utiles pour nos clients.

Pour vous présenter l’illustration de l’effet que peuvent avoir les idées restrictives, je vous présente dans cet article un exercice que j’ai souvent proposé dans le contexte d’enseignement de la psychothérapie ou de la supervision. Le but est que vous puissiez expérimenter l’utilité de ce nouveau concept socio-constructiviste : les idées restrictives. Il n’est pas question de rajouter un nième maillon à votre déjà chargé chapelet de jargon systémique. Une fois l’expérience faite, vous déciderez si ce concept peut s’avérer utile à vos pratiques.

Le but de cet exercice est de créer un contexte dans lequel vous pourrez prendre conscience des idées que vous avez reçues, parfois malgré vous, sur votre travail et les relations à vos clients, et en quoi ces idées modifient la relation que vous pouvez entretenir avec eux. Ces idées font souvent partie du registre moins conscient.

Evidemment, si l’on pouvait devenir plus clairement conscient de l’effet de ces idées restrictives leur force tarirait, comme le montre souvent, dans les faits, cet exercice. Il nous semble pertinent de prendre conscience de nos idées restrictives pour que nous puissions mieux nous en affranchir. Sinon nous risquerions de rester à leur merci sans percevoir leurs impacts sur nos clients.

Dans la pratique de cet exercice, constitué principalement de questions, il est important, comme d’ailleurs dans toute idée qui se veut respectueuse, de ne pas créer des diktats mais de permettre des pratiques que nous aimons qualifier de génératrices de possibilités. Le langage a une force telle d’ailleurs que peu importe si les réponses sont échangées avec les autres membres du groupe ou non. Le langage que l’on se dit à soi peut aussi avoir un effet générateur. Il peut aussi avoir de l’efficacité en offrant des questions qui créent des espaces réflexifs tout en respectant que la personne ne puisse, ou ne désire, répondre à ce moment précis.

Cet exercice vous permettra de faire l’expérience de mieux comprendre en quoi et comment certaines « idées restrictives » peuvent limiter la possibilité de travailler au faîte de votre potentiel. Rappelez- vous, n’échangez avec les membres du groupe que les propos que vous vous sentez suffisamment confortables d’échanger. Tout est question de contexte évidemment. Vous pouvez en tout temps protéger votre sphère privée ou refuser de répondre à une question qui vous semble privée.

QUELQUES RECOMMANDATIONS

Le moment plus difficile de l’exercice est de choisir dans la liste ci-dessous une idée restrictive. Si vous choisissez autre chose, vous passerez totalement à côté de l’exercice.

Second avertissement : la séquence et la forme des questions sont fondamentales. Elles font la valeur de l’exercice. Si vous êtes comme la plupart d’entre nous, cliniciennes, cliniciens, des électrons libres, pour une fois, faites l’expérience de cette expérience sans l’altérer. Après quoi, usez votre sens critique et décidez. Si vous changer les règles en amont, vous créez un autre exercice ; vous ne pourrez alors juger que de ce que vous avez déjà transformé.

Troisième recommandation: à la manière dont vous posez des questions, utilisez votre qualité clinique pour mettre à profit cet exercice. Si vous « bombardez » votre interlocuteur de ces questions sans prendre le temps de lui laisser répondre, il ressentira peut-être l’expérience comme rapide, voire au pire intrusive. Cela ne sera pas dû à la sémiotique des questions, mais plus à votre attitude. Suivez le rythme de la personne à qui vous posez des questions, usez de délicatesse, de subtilité, d’élégance, de sensibilité.

VOICI L’EXERCICE

Même si vous ne pensez pas avoir d’idée restrictive, lisez la liste et prenez une idée avec laquelle vous n’êtes pas très confortable. Choisissez-en une de la liste et essayer l’exercice réflexif suivant. Exemples d’idées restrictives:

1. Il ne faut pas être trop proche de nos clients.
2. Il ne faut pas être trop distant(e) de nos clients.
3. Certains clients sont résistants.
4. Les psychothérapeutes doivent parfois prendre le rôle d’un éducateur, d’un parent, d’un enseignant. (Choisissez une idée de la liste)
5. Avec certains clients, vous pouvez essayer ce que vous voulez cela ne changera rien, ils sont bloqués.
6. Mon travail est ennuyeux.
7. Je stagne dans mon travail.
8. Certaines personnes ne veulent pas changer.
9. On ne peut pas travailler s’il n’y a pas de demande.
10. Certains clients sont défensifs.
11. Certains clients sont résistants.
12. Le changement est très difficile, très lent dans cette structure institutionnelle.
13. Les clients sont trop « malades » les pathologies trop lourdes pour pouvoir aider.
14. Mon travail est trop répétitif.
15. Mon travail n’est pas assez stimulant.

1er temps : former un groupe de cinq ou six personnes. Dans chacun des groupes, chaque participant va examiner (directement ou indirectement) une de ses idées sur les clients, patients. Définissez dans votre groupe 3 positions différentes :
1. Une personne qui pose les questions.
2. Une personne qui se fait interroger sur ses idées restrictives.
3. Un groupe formé de trois ou quatre personnes qui créeront un « reflecting team » (une équipe réflexive). Ce groupe fera, après l’entretien des observations et commentaires sur la discussion.

FABIENNE KUENZLI

Docteure en Psychologie, Spécialiste en Psychothérapie. Droit de Pratique Suisse (1997) et Californie (Licensed Marriage, Family and Couples Therapist, 2003). Travaille et se forme durant 12 ans aux USA aux approches systémiques (socioconstructivisme), à l’hypnose Ericksonienne (à Phoenix, Arizona) et à la Gestalt. Auteure d’articles et d’un livre (Inviting reflexivity into the therapy room, How therapists think in action, University Press of America, 2006). Sa passion pour son travail l’amène à travailler dans des ghettos de la banlieue de Los Angeles avec des milieux ethniques et sociaux-économiques défavorisés.


DIS POURQUOI – Dr Thierry Servillat

Jeune adolescent, Milton Erickson se levait la nuit pour s’occuper du journal de son lycée. Puis se recouchait après avoir écrit des articles qu’il découvrait le matin suivant à son réveil. Il est 22h26. Je ne suis pas trop en transe. Je vais essayer sa méthode pour écrire cet éditorial. Sur quoi pourrais-je le faire ? Qu’est-ce qui m’amusé aujourd’hui ? J’ai bien ri avec ma dernière patiente tout à l’heure, adolescente en proie à des crises de boulimie (sans vomissements). Elle m’a demandé si elle pouvait aller dans du « fantastique », je lui ai donné l’autorisation, puis lui ai simplement proposé, une fois entrée en transe, de monter en montgolfière, verticalement et lentement, pour atteindre les nuages « roses et gris ».



A LA MANIERE DE – Dr Philippe AÏM

POUR VOIR UN PEU PLUS LOIN ? Premier à répondre à Dominique Megglé, c’est avec respect que Philippe Aïm triture la parole du maître. Avec audace aussi, il conjugue humilité et fierté pour contribuer à penser la question de la transmission entre générations. 2007 : Au moment du forum de Liège, je suis interne à Nancy. J’ai à peine 27 ans et je vais découvrir l’hypnose en m’inscrivant au D.U. d’hypnose médicale de Paris VI. Je me prends virtuellement une baffe en écoutant Roustang parler de l’hypnose et je « tombe dans la marmite». J’achète les premiers numéros de la revue HYPNOSE & Thérapies Brèves, et le premier article que je lis est le premier du numéro 1 : « Les thérapies brèves » par D. Megglé. Le style est percutant et attractif, les idées me passionnent. J’entame une autre formation l’année suivante à l’hypnose et aux thérapies brèves à Nantes et je me mets à pratiquer autant que possible.




TRANSE, RIPAILLES ET EMERGENCE – Béatrice Dameron

ECLAIRAGE NARRATIF. Un deuxième et dernier (pour ce numéro en tout cas !) apport eu débat, envoyé spontanément (comme le précédent) par une praticienne de la thérapie narrative. Et qui le nourrit ! Un triple merci à D. Megglé : Pour avoir instillé dans son article la vivacité nécessaire pour réveiller la torpeur des premières chaleurs estivales et saluer ainsi la sortie de la « période sèche » de l’hypnose, celle des unanimismes illusoires qui durent ce que durent les temps de crise. Pour offrir à nos synapses une bonne controverse, et donc l’occasion de pratiquer quelques étirements qui nous réchaufferont jusqu’aux premiers frimas. Rien de tel en effet qu’une querelle des Anciens et des Modernes pour enflammer derechef le débat à coups de surenchères, et offrir un boulevard aux professions de foi adverses ou autres revendications en intégrisme supérieur.



UNE FAIM EN SOI – Cynthia Drici

HYPNOSE ET PROBLEMES DE POIDS. L’hypnose peut avoir une place de choix dans la thérapeutique des problèmes de surpoids et d’obésité. A condition qu’elle prenne délicatement en compte la pluralité des besoins du patient. Cynthia Drici nous montre comment cela peut être entrepris dans le contexte habituel ainsi que celui après une chirurgie bariatrique. S’il est vrai que chaque patient est différent, il y a des problématiques qui sont, elles, très récurrentes et similaires. En effet, tout comme il est fréquent de se voir adresser un patient pour un sevrage tabagique, il est également tout à fait courant de recevoir en consultation un patient (qui la plupart du temps sera d’ailleurs une patiente) qui souhaite « faire de l’hypnose pour perdre du poids ».



ZONE DE CONFORT – Thierry Zalic

LA FACILITÉ D’ÊTRE BIEN. Beau travail d’écrivain thérapeute, autour de l’apport quantique au sein des thérapies brèves. A tout moment, l’individu a le choix d’être bien (ou le mieux possible). Rien ne l’en empêche. C’est à partir de cette proposition, vraisemblable ou non, qu’une part de ma pratique a vu le jour. Elle s’est imposée à moi naturellement, comme un jour la transe pénètre celui qui l’a longtemps cherchée. Quand mes confrères multiplient les séances, une à trois séances suffisent pour que la vie s’allège. Le patient ne comprend plus comment il a pu en être autrement. Lecteur, ne crois pas là à une forfanterie; je témoigne comme il m’intéresse énormément de te voir témoigner.



HYPNO-PHILO : QUAND LA BEAUTE NOUS SAUVE – Dr Thierry Servillat

Le titre du dernier livre de Charles Pépin, jeune (40 ans) professeur de philosophie, ne pouvait que m’interpeler. Surtout avec le Jaune et or de Mark Rothko en couverture. Si comme moi vous n’avez pas encore de culture dans ce champ difficile qu’est l’Esthétique, ce livre est pour vous. La première phrase : « Commencez par imaginer une femme…» démarre fort pour nous hypnothérapeutes. L’auteur nous propose d’avoir affaire à quelques humains qu’il met en situations afin d’illustrer, mais aussi manifestement de penser son propos qui explore la question : que peut-on attendre de la beauté ?



QUIPROQUO, MALENTENDU ET INCOMMUNICABILITÉ : « AUCUNE IDEE » - Dr Stefano Colombo et Muhuc

-Allô, docteur Reçoit ?
-Bonjour, je regrette mais, actuellement, je ne reçois pas.
-Non, je veux dire : êtes-vous bien le Dr Reçoit ?
- Ah, oui ! Bien sûr : Reçoit en personne.
- J’espère ! Vous n’allez quand même pas consulter par courriel ou Skype.
- Je voulais dire que c’est bien le Dr Reçoit en personne qui vous répond.
- Permettez-moi une question : comment peut-on être médecin et avoir un tel nom?
- Aucune idée.
- Comment aucune idée ?
- Vrai ! Vous avez raison : comment peut-on avoir « aucune idée « si on n’en a pas.
- On n’en a pas de quoi ?
- D’idée justement !



RECHERCHE : L’HYPNOSE SUR LA VOIE DE LA SUBJECTIVITE – Dr Antoine Bioy

Commençons par une étude épidémiologique d’envergure (Purohit et al, 2013), qui montre que l’hypnose, avec d’autres thérapies « corps esprit » (selon la classification OMS), est un recours spontané pour les patients ayant des troubles neuropsychiatriques (anxiété, dépression, insomnie, maux de tête, troubles de la mémoire, déficits attentionnels, troubles du sommeil journalier). Ainsi, sur plus de 23000 patients, un quart ont recours à ces thérapies complémentaires contre 15% dans la population générale. Les chercheurs montrent également que plus les patients ont de symptômes, et plus ce recours est important. La raison la plus souvent invoquée par les patients est un manque d’efficacité des thérapeutiques médicales traditionnelles. Pour autant, 70% des patients ne parlent pas de ce recours aux thérapies « corpsesprit » à leur médecin.


COINCIDENCES : L’URGENCE DE LA CRÉATIVITÉ – Olivier Prian

Bon anniversaire ! 10 ans déjà ! A cheval sur les années 2002 et 2003, l’effectif au grand complet du service des urgences de la Clinique La Sagesse à Rennes (soit une trentaine de professionnels de santé – infirmières, surveillante, aides soignantes, médecins – et les secrétaires pour la première partie) a suivi la formation « hypnose et douleur aigüe ». Ce fut, est-il besoin de le dire aux lectrices et lecteurs avertis de cette revue, une expérience des plus riches et particulièrement stimulante sur un plan créatif. Chaque session a été l’occasion de découvertes, de déséquilibres et d’apprentissages, en route vers un changement dont nous ne mesurions pas l’ampleur. Un questionnaire distribué un an plus tard soulignait ce changement des pratiques professionnelles à l’unanimité.


CUISINES ET MERVEILLES : MELONGENE, UNE ENIGME – Joëlle Mignot

Avez-vous déjà caressé une belle mélongène? Avez-vous déjà laissé lentement glisser la pulpe de votre doigt pour en sentir la finesse et le velouté ? Sa peau brillante et lisse est étonnante de douceur et de fermeté, sa robe améthyste profond protège une chair légère et absorbante qui ne demande qu’à se gorger de la meilleure huile d’olive pour en favoriser la cuisson lente et goûteuse, préparant une fête des sens…
« al-bâdinjân » ( ) en arabe puis mélongène en latin, melanzana en italien, elle répond également aux doux noms de brindelle à la Réunion et de bélangère aux Antilles, et patlican en turc où elle trône en reine dans la cuisine ottomane. Qui est-elle ?



HYPNOSE DÉTOURNÉE ET EMPRISE FLASH. NOUS DEVONS DIRE NON. Yves HALFON

Le mot « hypnose » est noble », mais il y a des manières « inacceptables » d’utiliser l’hypnose. Voici quelques réflexions sur la survenue médiatique de l’hypnose de rue, de l’hypnose « flash » et de l’utilisation malencontreuse de ces pratiques par des individus sûrement ignorant de la dangerosité de ces méthodes sur les personnes. A propos de l’utilisation inappropriée et choquante de l’hypnose par les hypnotiseurs de rue et de music-hall, et avec parfois la complicité naïve des sujets victimes de cette manipulation, nous pouvons dire qu’il se crée une relation perverse, qui pourrait être préjudiciable à la personne qui se prête au jeu du manipulateur.



Laurent GROSS
- Hypnothérapeute à Paris - Formateur en Hypnose Médicale, Ericksonienne et EMDR - IMO, Président... En savoir plus sur cet auteur

Rédigé le 22 Février 2018 à 14:19 | Lu 1180 fois



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